Cette journée s’est déroulée à la manière d’une symphonie émotionnelle, des crescendos jubilatoires aux déclins mélancoliques. Parmi mes grandes aspirations du jour, certaines, je m’aperçois, nécessiteront une approche plus décomposée pour que je puisse cueillir le fruit de la réussite. D’autres, en revanche, furent plus triomphantes. Ce que j’ai apprécié aujourd’hui fut ma capacité à rebondir et à ne pas me laisser abattre par mes échecs.
J’avais réservé ce matin un créneau horaire déterminé pour progresser sur la création de ma formation en ligne Street Hypnose. Un défi qui traîne en longueur malheureusement. J’ai défini le plan global, puis je suis rentré un peu plus dans le détail, mais lorsque l’heure de l’action a sonné (la réalisation de vidéos par exemple), j’ai été confronté à un obstacle invisible. Je suis resté immobile. Figé. Comme si une force intérieure s’opposait à ma progression. La nature exacte de ce frein m’échappe encore, mais c’est une question que je compte explorer plus en profondeur avec mon psychologue lors de notre prochaine rencontre, prévue pour le 31 juillet. Je demanderai aussi à Pare-Feu de m’aider à décomposer le processus de manière ludique pour tenter d’autres approches, dans le but de le rendre plus abordable. L’objectif de la caméra, dans certains contextes formels (notamment avec le matériel professionnel, le micro-cravate et autres), m’intimide toujours, et je n’ai pas encore découvert le remède miracle.
J’ai consacré le reste de ma matinée à la lecture d’un ouvrage que je préconise à toutes les futures mamans : « Le Guide de la Naissance Naturelle » de Ina May Gaskin. Grâce à des vidéos sur Youtube de futures mamans donnant naissance chez elles, j’ai pu mettre en images les précieux enseignements glanés au fil des pages. Peu importe comment les événements se dérouleront, je suis très heureux du projet de naissance que nous sommes en train de co-construire.
Puis, armé de mon perforateur-burineur, j’ai progressé dans la démolition de l’ancien barbecue niché au cœur de la véranda.
Et maintenant, je suis là, devant mon écran, épuisé mais comblé, déposant ces quelques mots sur le canapé, anticipant une soirée de détente bien méritée.
Ce que j’aimerais mémoriser suite à cette journée, c’est cette fierté de ne pas m’être laissé submergé par la culpabilité comme ce fut le cas d’autres fois. Je ne me suis pas découragé et j’ai quand même passé finalement une très belle journée riche en apprentissages pour moi et en actions pour notre maison.
Je devrais faire cela un peu plus, cesser de culpabiliser quand j’échoue ! Pendant de nombreux mois, je me levais le matin en rogne parce que je n’avais pas fait de rêves lucides. Je veux essayer de « dépressuriser » et peut-être cela fonctionnera mieux. C’est difficile, mais j’avance, à tout petits pas.
Donner naissance à la maison est une excellente idée ! Mieux vaut de surcroît éviter les hôpitaux en cette période…
Courage à vous deux, plein de bonnes ondes 🙂
Merci !!