Après avoir passé plus de cinq heures enveloppé dans une transe hypnotique aujourd’hui, tout comme hier, en quête de mon essence véritable à travers des émotions aussi vibrantes que libératrices, il est difficile de rassembler les fragments résiduels de ma conscience pour sculpter la beauté de mes explorations avec des mots.
Malgré cela, il est essentiel pour moi de souligner une réalisation clé de cette deuxième journée. J’ai réussi à me libérer d’une portion significative d’une émotion que j’effleure depuis quelque temps : la peur de la mort. Son intensité était si écrasante que seul, je ne suis pas parvenu à l’embrasser complètement. C’est la cadence du tambour et l’amour porté par la voix de Christine qui m’ont permis d’explorer les dernières strates de mon être en toute sécurité.
J’ai pleuré avec une fierté renouvelée, un courage débordant pour finir avec un cœur allégé.
Durant la phase d’intégration (processus clé de la stratégie HUNKAAR), j’ai été témoin d’images, celles que je rencontre si rarement, habituellement dissimulées derrière un voile qui me protège du danger intérieur. Pare-Feu avait d’ailleurs écrit les mots : « IMAGES = FOLIE » un peu plus tôt pour présenter le contexte.
Après notre dernière séance, le voile s’est dissipé, et j’ai vu dans mon imaginaire une scène sublime : Aurore, moi-même et nos enfants, dansant autour d’un feu, imitant les gestes et bruits des indiens.
Une vision épique. Drôle et touchante.
Les images sont rares dans mon esprit, mais lorsqu’elles émergent, elles s’incrustent dans ma mémoire, à jamais inoubliables.