Il est 18H. Je m’accorde un petit moment à tapoter sur le clavier avant de rejoindre Aurore pour notre prochaine rencontre.
Chaque dimanche, comme un rituel bien rodé, ma femme et moi nous nous retrouvons. C’est un moment d’échange, de partage, de défis et de dépassement de soi. C’est un moment que nous nous dédions pleinement. Nous passons le plus clair de notre temps ensemble dans un quotidien somme toute classique, si on enlève toute la dimension HUNKAAR de nos vies. Toutefois, le dimanche soir, c’est un moment d’exploration de nouvelles contrées. Un moment sacré. C’est l’occasion de réaliser un petit pas de plus vers l’entité qui marque notre unité : notre équipe.
Chaque dimanche, nous affrontons ensemble les peurs qui se dressent sur notre chemin, les chassant une à une. Elle est ma coéquipière et je suis son coéquipier. Chacune de nos victoires nous rapproche, chaque obstacle surmonté renforce notre union.
Chaque dimanche, nous tissons un voile soyeux d’intimité, une danse de courage et d’audace où nos âmes se déploient comme des cerfs-volants au gré du vent. C’est un ballet de passion, un voyage où chaque pas révèle une nouvelle facette de nous-mêmes, où chaque souffle est une promesse d’aventure.
Chaque dimanche, nous nous lançons des défis, explorons de nouveaux horizons, nous nous mettons à l’épreuve. Et à chaque fois, nous évoluons, nous grandissons, ensemble. Dans ces moments, nous ne sommes pas que deux entités distinctes, mais une seule force, un seul être, débordant d’amour et de détermination.
Et le plus important, c’est que nous nous écoutons. Nous nous confions l’un à l’autre, partageons nos peurs, nos rêves, nos espoirs. C’est ce dialogue constant, cette ouverture réciproque qui cimente notre relation. Nos mots sont autant de ponts jetés sur l’abîme de nos incertitudes, un dialogue infini de confidences murmurées au creux de l’autre. C’est dans cet espace sacré que nous nous retrouvons. Et que nous nous redécouvrons.
Chaque dimanche, nous nous rendons compte à quel point nous sommes plus forts ensemble.
Je me souviens de toutes ces premières fois…
C’est un dimanche soir que pour la première fois j’ai réussi à créer avec ma voix mon premier son diphonique.
C’est un dimanche soir que pour la première fois j’ai obtenu la parole automatique (mon inconscient prend la parole et parle à ma place, c’est une dynamique tirée de la méthode HUNKAAR).
C’est un dimanche soir que pour la première fois mon corps a accepté de guider chérie dans une danse totalement improvisée où je me suis senti à l’aise et « pas trop mauvais ».
C’est un dimanche soir que pour la première fois j’ai osé prendre soin de mon corps grâce aux démonstrations et aux guidances de chérie. Grâce à elle, j’ai pu remobiliser mon bassin qui était complètement bloqué, et petit à petit redressé mon dos.
C’est un dimanche soir que pour la première fois chérie a joué de son tambour pour me faire partir dans une profonde transe qui a bouleversé ma vie.
C’est un dimanche soir que chérie a appris à jouer au Go. D’ailleurs, c’est une de mes passion que je tarde encore à vous présenter. Cela fait partie des domaines où j’aimerais que « ce soit parfait du premier coup » et je me trouve bloqué. Une vidéo devrait paraître bientôt pour lancer la dynamique. J’en ai besoin. Je vais y arriver. Pour moi.
C’est un dimanche soir que je me suis décidé à me remettre à jouer du piano avec chérie comme professeur.
C’est un dimanche soir que j’ai appris à me lâcher en organisant avec chérie un karaoké complètement déjanté.
C’est un dimanche soir que j’ai osé partir à la rencontre d’une partie de mon inconscient qui me faisait terriblement peur jusque là.
J’aime notre rituel du dimanche soir.