La prière, outil psychologique sous-estimé

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"Je sais qui je suis quand je me sens à ma place dans ce que je fais."

Il y a plusieurs années, Namilélé, mon guide spirituel d’alors dans la pratique de HUNKAAR, m’avait suggéré d’intégrer la prière comme moyen pour exorciser mes peurs les plus ancestrales. Son invitation, même si elle renfermait sans doute un sens qui m’échappait alors, me semblait teintée de connotations trop négatives. La prière invoquait en moi des échos de religion, de sectes, d’ésotérisme – trois univers qui me laissaient indifférent. Par conséquent, j’avais décliné, ou plutôt je n’étais pas parvenu à m’approprier sa demande suffisamment pour la vibrer intérieurement.

Cependant, une récente lecture du livre « The Denial of Death » de Becker a redoré le blason de la prière, en l’abordant sous un angle purement psychologique.

Becker souligne avec éloquence que la prière peut être un formidable outil pour surmonter la peur de la mort, mais également celle de vivre – deux de nos peurs les plus primordiales. Alors, comment adopter la prière sans plonger dans la religion, la secte ou l’ésotérisme, afin d’en tirer tous les bénéfices ?

Quels bénéfices, d’ailleurs ?

La prière offre une connexion à une entité extérieure, toute-puissante et omnisciente, qui détient une connaissance infinie. Elle sait ce qui est juste pour moi, elle sait comment me guider, comment me conduire afin que je me sente en harmonie avec mon chemin de vie. La prière est, en quelque sorte, une requête pour donner un sens à nos actions. C’est comme établir une communication directe avec l’univers, demandant sa guidance et sa protection. Si je suis soutenu par une divinité et que je m’abandonne totalement à elle, alors je sais que tout ce qui m’arrive relève de son domaine. Et je l’accepte. Si je l’accepte, je n’ai plus peur de mourir. Mourir fait simplement partie de mon voyage.

Je ne crains plus de vivre non plus, car chaque instant est un don de cette entité divine. Vivre devient une expérience à savourer plutôt qu’une épreuve à craindre.

Ainsi, la prière pourrait-elle être l’une des clés du bonheur ?

D’accord… Mais prier quoi ? Qui ? L’univers ?  Moi-même ? L’amour ? La compassion ?

Un autre voyage d’exploration commence… Un voyage d’auto-découverte, de compréhension profonde et d’acceptation. Trouver ma manière de vivre la prière.

Demain, j’ai prévu une séance de HUNKAAR avec Aurore. Ce sera une opportunité d’exploration. Une occasion d’ouvrir de nouvelles portes de perception et de comprendre davantage ce concept de prière dans un contexte non religieux. Je vous tiendrai informés de mes découvertes et de mes progrès.

Namilélé, je le fais pour toi. Et donc pour moi.

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