J’ai fait par le passé de l’hyperactivité mon étendard, un symbole ostentatoire de ma valeur au sein de notre société moderne effrénée. J’avais le sentiment que plus je me sentais occupé, plus mon temps gagnait en valeur, comme si chaque minute passée à « faire » démultipliait mon potentiel de me sentir bien et heureux dans ma vie.
Submergé par le flux incessant des notifications, par l’accumulation des formations, par l’ensemble des tâches administratives relevant de l’entreprenariat, par les séances d’hypnose d’accompagnement, par les sorties nocturnes pour rencontrer du monde dans diverses activités culturelles et sociales, je m’éloignais de plus en plus d’une véritable connexion humaine. Avec les autres comme avec moi-même. Toujours plus d’efforts, plus de tâches, plus de fatigue, mais moins de liens authentiques.
La culture de l’optimisation maximale me dictait d’extraire le meilleur de chaque seconde en terme de productivité. A l’intérieur pourtant, je ne me sentais jamais véritablement comblé malgré les apparences extérieures. Parce que forcément, je montrais la meilleure image de moi-même. Je ne pouvais qu’être heureux et accompli d’avoir ma passion comme travail. Et pourtant, il me manquait l’essentiel.
J’avais déjà une nature extraordinaire autour de moi, et la plupart du temps je ne parvenais même pas à m’y ennuyer pour en profiter pleinement, juste avec le coeur ouvert.
Gardez-vous de la stérilité d’une vie trop remplie.
Socrate
Ainsi, malgré mon agitation constante, ma croissance intérieure était stagnante. J’étais devenu semblable à un cheval de bois, en mouvement perpétuel, mais sans réel déplacement.
Combien de fois me suis-je caché derrière l’excuse d’être « trop occupé » pour justifier mes choix alimentaires malsains et ma négligence envers ma propre santé ?
Je n’arrêtais jamais. Même quand je m’accordais 10 minutes de pause sur mon téléphone, mon cerveau continuait à percevoir cette activité comme une tâche. Le défilement continu sur l’écran ne permettait pas à mon esprit de percevoir ce temps comme un repos. Il n’arrêtait jamais vraiment.
Inévitablement, ma santé mentale et émotionnelle a fini par en pâtir. L’épuisement s’est infiltré, insidieusement. J’ai fini par craquer. Heureusement, l’arrivée de la pandémie de COVID m’a offert une bouffée d’air, juste avant de heurter le mur que je ne voyais pas venir.
J’ai freiné brusquement.
J’ai découvert la magie d’un moment heureux, où le temps semble se suspendre.
Rien de bien ne peut être fait par un homme trop occupé.
Sénèque
La solitude productive : mon remède.
Ce que je nomme solitude productive, c’est le fait de passer du temps seul, à réfléchir profondément, à explorer ce qui compte vraiment – inconsciemment – pour moi. C’est un temps sans distraction, sans interruption, sans notification, si possible en connexion avec la nature.
Le paradoxe du « trop occupé » est que nous pensons souvent qu’il nous faut faire plus pour accomplir plus, alors qu’en réalité, le secret de l’accomplissement est souvent de faire moins. Même ma façon d’accompagner les gens vers le bonheur a été épurée années après années, avec au final de plus en plus de résultats positifs.
J’ai appris cette leçon à la dure, et j’en parlais déjà dans un podcast HUNKAAR dédié à Via Negativa, dans lequel j’évoque un dicton qui m’est cher : « Le bonheur, c’est quand il n’y a plus rien à retrancher ».
Mon objectif est de mener une vie de productivité sereine : une vie où je me concentre sur ce qui compte vraiment pour moi, en écartant le superflu.
Je vous invite à examiner sérieusement votre propre relation à l’hyperactivité.
Passer 10 heures sur Netflix en une journée est tout aussi hyperactif pour votre inconscient que de travailler pendant 10 heures. Dans les deux cas, il n’a pas une seconde pour faire pause et s’occuper vraiment de vous.
La citation « Le bonheur, c’est quand il n’y a plus rien à retrancher » exprime l’idée que le bonheur réside dans la simplicité et dans la capacité à se débarrasser du superflu. Cela implique de se concentrer sur les aspects essentiels de la vie et de se libérer des distractions ou des éléments inutiles qui peuvent encombrer notre existence. L’idée est que l’élimination du superflu permet de trouver une plus grande satisfaction et un équilibre plus profond.
Votre objectif de mener une vie de productivité sereine en vous concentrant sur ce qui compte vraiment pour vous, tout en écartant le superflu, est louable. Il s’agit d’identifier vos priorités et de consacrer votre temps et votre énergie à des activités qui vous apportent de la valeur et du bonheur. Cela peut signifier réduire le temps passé sur des activités non productives ou peu significatives, comme regarder Netflix pendant de longues heures.
L’idée selon laquelle passer de longues heures devant Netflix peut être considéré comme de l’hyperactivité pour l’inconscient est intéressante. L’hyperactivité peut être définie comme un état de surexcitation ou d’activité excessive. Cela peut se manifester non seulement dans le travail excessif, mais aussi dans l’engagement excessif dans des activités de loisirs qui absorbent tout notre temps sans nous laisser la possibilité de prendre du recul et de nous occuper de nous-mêmes.
Trouver un équilibre entre le travail, les loisirs et le temps consacré à soi est important pour une vie équilibrée et épanouissante. Il est donc bénéfique de réfléchir à votre propre relation à l’hyperactivité et de veiller à ne pas vous laisser submerger par des activités qui ne contribuent pas à votre bien-être global.
En fin de compte, chacun a sa propre définition du bonheur et de la productivité sereine. Il est important d’explorer et de comprendre ce qui fonctionne le mieux pour vous et de trouver un équilibre qui vous permette de mener une vie épanouissante, alignée sur vos valeurs et objectifs personnels.
Bonjour Jean,
C’est vraiment étrange, j’ai comme l’impression de lire une réponse écrite (en partie en tout cas) par une IA… Me trompe-je ?