Cette nuit, on a retrouvé notre chat, Echo, à l’endroit exact où j’avais sauvé le petit Paco quelques mois plus tôt. Sidéré, éteint, la mâchoire en sang, les yeux fermés, comme mort.
Allongé dans le fond du fossé, au détour du virage dangereux dans lequel les voitures arrivent à toute allure sans aucune visibilité, il a peiné à ouvrir les yeux et à nous répondre quand, à presque 3h du matin, nous l’avons enfin retrouvé. Le choc a dû être effroyable.
Nous avons de très bonnes relations avec notre voisin vétérinaire, et il a pu examiner Echo rapidement. Mis à part la langue lacérée, des dents arrachées et une fièvre menaçante, il s’en sortira. Du moins physiquement. Dans son regard terne, je lis la souffrance indicible.
Cet accident ravive en moi des souvenirs douloureux. Notamment la disparition soudaine de Pégase, mon premier compagnon d’enfance. Probablement tué, volé ou trop indépendant. Son absence a laissé un vide que nul autre n’a pu combler.
Le destin est imprévisible. Mais je sais qu’ensemble, nous surmonterons cette épreuve. Courage Echo. On ne te lâche pas.
Ça me fait monter les larmes aux yeux, j’ai perdu un chat comme ça, retrouvé mort dans un fossé, frappé par une voiture. Quant aux autres, je ne sais même pas ce qui leur est arrivé 🙁 J’étais jeune et mes parents ne paraissaient pas très enclins à s’occuper des bêtes qu’ils avaient pourtant décidé de garder. J’ai eu deux lapins, morts dans leur cage tués par une belette qui avait pu creuser par dessous, car nous étions partis en voyage. Des bébés canards morts de froid car nous ne savions pas nous en occuper, et tant d’autres… J’ai une grosse blessure sur « la garde » animale. J’en veux pas mal à mes parents pour ça.
Je compatis… :/