HUNKAAR – Session 9 – Module 2 – Jour 2

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"Je sais qui je suis quand je me sens à ma place dans ce que je fais."

Jour 2

Le point central de la journée, que je voudrais souligner, repose sur l’élément essentiel de la méthode HUNKAAR : la sécurité.

Dans la démonstration de ce matin, nous avons observé que l’inconscient avait manqué hier de la sécurité extérieure (apportée par le cadre de la séance) nécessaire pour éprouver une émotion, ce qui aurait alors permis de forger une sécurité intérieure plus robuste. C’est sur cet apprentissage de la sécurité à l’intérieur de l’inconscient que repose le principe fondamental de l’autonomisation dans la méthode HUNKAAR.

La technique que j’ai déployée, d’une simplicité surprenante mais dotée d’une efficacité remarquable, a tout transformé dans la structure de notre séance. Quand l’inconscient a commencé à guider les mouvements idéomoteurs, j’ai pu laisser des silences très longs, aussi prolongés qu’il le fallait, car la structure de ma séance le permettait.

On peut être tenté de perdre patience lorsque nous attendons que l’inconscient unisse les mains lors de la première phase de mouvements libres (je vous invite à regarder la vidéo sur la méthode HUNKAAR dans le précédent article), signe qu’il s’est bien installé dans l’ensemble du corps. En effet, si l’inconscient demeure immobile pendant plus de quelques secondes et semble inactif, on pourrait être enclin à l’interroger directement. Cependant, cette pression peut être contreproductive. Là où patience et confiance envers le processus pourraient apporter des résultats bien plus satisfaisants.

Pour remédier à cette problématique rencontrée la veille, j’ai suggéré à l’inconscient ce que j’ai nommé une « double porte de sortie » (un terme qui, je l’admets, pourrait être amélioré – vos suggestions sont les bienvenues). L’idée derrière ce concept est de donner à l’inconscient la possibilité de signaler soit qu’il a terminé et que tout s’est bien déroulé, soit qu’il a rencontré une difficulté quelconque nécessitant notre intervention. Ainsi, tant qu’aucun de ces deux gestes n’est exécuté, nous pouvons maintenir un silence structurant aussi longtemps que nécessaire, évitant ainsi de paraître trop pressant dans notre volonté d’aider l’inconscient que nous guidons.

De nombreuses autres choses intéressantes se sont produites aujourd’hui, mais l’importance de ce point est telle qu’il mérite de ne pas être noyé au milieu de mille autres informations. Et puis, pour être tout à fait honnête, je suis exténué. C’est déjà une grande fierté pour moi que de réussir à cliquer sur « publier » ce soir.

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