1 publication par jour : bilan – 1 mois

Photo of author

"Je sais qui je suis quand je me sens à ma place dans ce que je fais."

Je suis un homme qui pleure. Et je ne me sens pas moins Homme pour autant. Je pleure, un petit peu tous les jours, les émotions que j’ai déposées dans mon passé lointain, une après l’autre, comme Le Petit Poucet qui vient récupérer ses petits cailloux pour se rapprocher de ses origines. Chaque émotion me rapproche un peu plus fort de mon essence, de qui je suis, de ma complétude.

Ecrire pour moi c’est comme courir. Ecrire ne provoque pas une joie immédiate en moi. Sur le moment, face à mon écran encore vide de maux, la danse de la création m’amène à travailler sur les profondeurs de mon être et ce n’est jamais une partie de plaisir que de faire remonter à la surface le mal qui m’a gouverné si longtemps. Choisir les bons mots, ceux qui se rapprochent au mieux de l’émotion originelle, me soigne. Tant que les maux manquent de mots, ils restent douloureux et pernicieux. Quand j’arrive enfin à les saisir, le poids se libère et mon corps souffle d’un repos indescriptible, jusqu’à la prochaine exploration.

J’ai abordé des sujets compliqués comme ma fatigue chronique, mes parents, ou encore comment je me reconstruis.

Je vous ai parlé de chacune de mes passions, au moins une fois. L’IA, le Go, l’écriture, HUNKAAR, Street Hypnose. Il manque peut-être le tambour, mais j’ai moins pratiqué dernièrement.

J’ai gravé dans le marbre des méthodologies que je m’applique au quotidien pour transformer mes auto-sabotages en force, pour apprendre à m’aimer plus complètement, pour éviter de tomber dans l’illusion de la passion rémunératrice, et le plus important de tous à mes yeux : comment faire de mon mental mon plus grand allié au quotidien.

Je ne pensais pas réussir. Mais je l’ai fait.

J’avais peur de manquer d’idées.

Au final, mon attitude a changé et je vis ma vie plus pleinement parce que je fais beaucoup plus attention à chaque moment de vie que je traverse. Ils ont pris de l’importance à mes yeux. Chaque minute de ma vie est devenue une opportunité d’en faire une force, de grandir, d’évoluer, sous le prétexte ensuite de vouloir le graver dans le marbre grâce au pouvoir des mots. J’ai créé pour moi un cercle vertueux. J’explore avec plus d’avidité le monde qui m’entoure et je le fais en conscience.

J’avais peur de manquer de temps.

Heureusement, Aurore me rappelle souvent mon engagement initial : « tout va bien chéri, souviens-toi, tu t’es juste engagé à cliquer sur publier une fois par jour, tu ne t’es pas engagé à écrire 150 lignes par jour. Tu peux juste poster une photo si tu as envie et ton engagement sera respecté. » Je le sais. Mais qu’est-ce que ça fait du bien quand elle me le rappelle. Je mets la barre tellement haute, surtout les jours de formations où on se lève extrêmement tôt et que les stagiaires partent très tard le soir. Mon état de fatigue à ce moment-là ne me laisse pas d’autres choix que de m’écrouler jusqu’au lendemain matin. Il y a donc eu des articles avec peu de choses, mais je n’ai pas loupé un seul jour et j’en suis fier.

M’imposer POUR MOI cette rigueur et cette discipline quotidiennes est une première dans ma vie. Je viens de me créer un cadre, dont je sais qu’il me fait du bien, et je vais tout faire pour qu’il dure. Il sera certainement amener à évoluer une fois qu’il aura été bien stabilisé. Une fois l’habitude bien installée, j’utiliserai ces temps matinaux quotidiens à mes projets qui me tiennent à coeur comme l’écriture de Fous Alliés.

J’aimerais vous faire part d’une révélation profonde que j’ai eue durant ce mois concernant la gestion de mon temps : j’ai pris conscience que, sans même m’en apercevoir, je faisais le choix quotidien de donner mon temps à autrui plutôt qu’à moi-même. Je me reléguais constamment en arrière-plan, toujours submergé par des tâches qui semblaient plus importantes que mon propre bien-être, et curieusement, je ne trouvais jamais de temps pour moi. J’ai choisi de réorienter mes priorités, de me placer au cœur de mes préoccupations. Je protège désormais du temps pour moi en tant que priorité suprême, ce qui, naturellement, réduit le temps que j’ai à consacrer aux autres. C’est un choix que je veux assumer pleinement. Je souhaite rompre avec l’idée que le sacrifice de soi est une marque d’humilité, et que le respect de soi est un signe d’arrogance ou d’égoïsme.

Une publication par jour continue.

Recevez mes dernières publications par mail

Pas de spams, pas de publicité. Juste mes explorations et un peu de mon histoire.

2 réflexions au sujet de “1 publication par jour : bilan – 1 mois”

  1. C’est un très beau cadre, et je reviens sur la volonté « Je souhaite rompre avec l’idée que le sacrifice de soi est une marque d’humilité, et que le respect de soi est un signe d’arrogance ou d’égoïsme. »
    C’est quelque chose que je fais depuis longtemps et que j’apprécie énormément. Je dis « non » quand je n’ai pas envie, sauf si cela pourrait apporter des surprises agréables imprévues (dans ce cas, difficile de savoir, mais parfois dans la balance, le risque est minime). J’aime prendre du temps pour moi, mais je me rends compte qu’une vie bien remplie pour soi tous les jours ne vaut presque rien sans personne avec qui la partager… Ami précieux ou compagnon, voilà quelque chose qui fait souffrir bien des gens !
    Je suis donc très heureuse pour vous qui vivez avec votre compagne et qui de plus trouvez le temps pour vous. Une combinaison idéale qui vous portera loin, c’est évident.

    Répondre

Laisser un commentaire